Après la technique humide et la technique sèche, intéressons-nous à l'utilisation combinée de ces deux-là : la technique mixte. Le principe étant de tirer partie des avantages de chacun des techniques et d'en délaisser les inconvénients.

Les traces liée au passage du pinceau offrent au ciel un aspect un peu trop artificiel ? Et si nous utilisions plutôt la technique humide ?! Impossible de faire des détails quand le papier est mouillé ? Servons-nous des atouts de la technique sèche !

 

Voici un premier exercice, à réaliser dans le carnet, pour commencer à explorer les alternatives proposées par la technique mixte.

 

Les trois "styles"

Nous allons diviser l'espace de travail en trois parties égales. Autant que faire se peut, nous allons essayer de réaliser une même composition :  le dessin de base sera le même, et les couleurs utilisées seront identiques (pensez donc à en préparer une bonne quantité en amont).

Sur la zone située à gauche, nous allons travailler la composition uniquement en technique sèche. Il sera alors important de bien attendre entre chaque couleur que la teinte précédente soit sèche.

Sur la zone tout à droite, nous allons, au contraire, nous consacrer à la technique humide : il faudra commencer par humidifier la zone avec un pinceau (ou une petite éponge) et prendre garde à ce que l'aquarelle n'ait jamais le temps de sécher entre deux étapes.

 

Enfin, sur la zone centrale, nous essayerons de tirer partie de chacune des deux techniques : la façon dont la technique humide produit de beaux flous et des couleurs qui se mêlent harmonieusement les unes aux autres. Nous utiliserons la technique sèche pour les éléments qui nécessitent plus de précision, plus de détails.

 

La technique mixte

 

Vous l'aurez compris, dans la très grande majorité des cas, nous utiliserons une association des techniques sèche et humide pour un rendu agréable, tout en jonglant avec les spécificités de chacune.

De manière générale, en aquarelle, une composition sera travaillée, dans un premier temps, avec des teintes claires, peu saturées, sur papier humide, de sorte à obtenir des teintes fusées, souples, se mêlant les unes aux autres. Cela permettra non seulement d'unifier les différents éléments de la composition, mais aussi de commencer à positionner ces mêmes éléments. En effet, une couleur, légère, passée à l'arrière-plan, donnera une base d'harmonie colorée à l'ensemble (et évitera les blancs indésirables que l'on a tendance à laisser autour des objets, des arbres, etc). Des zones floues colorées déposées sur ce fond esquisseront les différentes strates de l'image (dans le cas de notre petit exercice : une zone pour le sol, une zone pour le feuillage)... que nous affinerons par la suite.

Dans un deuxième temps, nous allons donc nous orienter progressivement vers une technique plus sèche (en passant par les différents stades vus en séance deux : humide, peu humide, très peu humide...), pour aller de plus en plus vers des teintes plus intenses, plus saturées, et plus sombres, à mesure que nous ajoutons du détail, des précisions à la composition.

Mise en application

 

Et maintenant, quelques propositions de paysage qui vous permettront d'explorer un peu plus cette fameuse technique mixte !

 

 

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